

À PROPOS
Découvrez le passé derrière la plus ancienne prison de l'Ontario

● Histoire ●
Construit en 1825, ce bâtiment de style néoclassique et loyaliste a connu plusieurs agrandissements. Son toit orange et sa coupole unique sont devenus le point central de L’Orignal, aujourd’hui rattaché au canton de Champlain. En 1998, la plus vieille prison de l’Ontario a fermé ses portes. C’était aussi la seule prison francophone de l’Ontario. Cependant, le deuxième étage est toujours occupé par le plus vieux palais de justice de l’Ontario. À ce jour, le palais de justice est toujours en fonction. Ouvert au public depuis 2007, ce site historique maintenant sous la Loi sur le patrimoine de l’Ontario vous invite à vous imprégner de l’atmosphère de ce qu’était la vie carcérale à L’Orignal. En 1823, des discussions ont eu lieu afin de construire un tribunal et une prison à L’Orignal pour le district d’Ottawa. Jacob Marston, un citoyen local éminent, a offert deux acres de terrain pour ériger un tel édifice. En 1825, une belle construction en pierre de style néo-loyaliste a été inaugurée. Ce bâtiment a été agrandi à plusieurs reprises, dont l’aile ouest en 1850 et l’aile est en 1862. Les bureaux administratifs des Comtés unis de Prescott-Russell y ont été ajoutés en 1962. Même si la plus vieille prison de l’Ontario a été désaffectée en 1998, le deuxième étage a été occupé par le tribunal. Surmonté d’un toit orange distinctif et d’un dôme ou d’une coupole remarquable, ce bâtiment unique demeure le plus important de L’Orignal, qui fait maintenant partie du canton de Champlain. L’importance de ce bâtiment patrimonial dépasse largement le territoire des Comtés unis de Prescott-Russell. Il s’agit en effet du plus ancien édifice judiciaire encore en activité en Ontario et l’un des rares édifices existants ayant servi de bureaux gouvernementaux avant la promulgation de la Loi sur les municipalités de 1849. Ce bâtiment témoigne de toutes les étapes du développement du gouvernement régional et de l’évolution du système judiciaire en Ontario depuis 1825, soit près de deux siècles. En plus d’être le plus ancien édifice des Comtés unis, ce complexe demeure l’un des plus significatifs de l’Ontario, particulièrement pour la communauté franco-ontarienne. Au moment de sa fermeture, cet établissement était le seul centre correctionnel francophone de l’Ontario. La prison de L’Orignal était reconnue pour l’excellence des programmes et services éducatifs, spirituels et de santé qu’elle offrait en français. Bref, ce lieu témoigne d’une forte présence francophone en Ontario.
● Expositions ●
Histoire carcérale et judiciaire : Une exposition sur le monde juridique, comprenant des informations sur la Police provinciale de l'Ontario, des avocats locaux, des détenus connus ainsi que des anecdotes racontées par d'anciens employés de la prison. On y trouve également des observations faites par des enquêteurs paranormaux. Une exposition sur le monde juridique, comprenant des informations sur la Police provinciale de l'Ontario, des avocats locaux, des détenus connus ainsi que des anecdotes racontées par d'anciens employés de la prison. On y trouve également des observations faites par des enquêteurs paranormaux.

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● Pendaisons ●
L'Ancienne Prison de L’Orignal est la plus vieille prison de l’Ontario et la deuxième plus vieille du Canada. Au cours de ses années d’opération, plus de 500 prisonniers y ont été incarcérés et cinq hommes ont été exécutés par pendaison. FREDERICK MANN (1883) Le vendredi 12 octobre 1883, Mann a été pendu pour les meurtres de 4 membres de la famille Cook près de Little Rideau (Hawkesbury Est, Chute-à-Blondeau). NARCISSE LAROCQUE (1891) Le 4 juin 1891, Narcisse Larocque a été pendu pour le viol et le meurtre de deux fillettes de 12 et 13 ans, Mary et Eliza McGonigal, les enfants de Julia Sauvé et James McGonigal de Cumberland. CLÉMENT GOYETTE (1904) Le 28 avril 1904, Clément Goyette est pendu pour le meurtre de Daniel Colligan et de son fils Thomas, d'Alfred (lot 35 entre la 3e et la 4e concession). EMMANUEL LAVICTOIRE ET WILLIAM LAROCQUE (1933) Le 15 mars 1933, William Larocque et Emmanuel Lavictoire de Cumberland sont pendus pour le meurtre de Léo Bergeron, âgé de 27 ans, de Rockland.